« Etre une femme libre c’est cesser d’attendre que quelqu’un vienne combler

une part que nous pensons manquante ».

Catherine Oberlé

 

Combien de fois ai-je fait des choix en fonction des autres ?

Combien de fois me suis-je sentie vide, incomplète, imparfaite ?

Combien de fois ai-je fait des choses qui ne me ressemblaient pas, mais comme on m’avait dit que ce serait bien pour moi, je l’ai fait quand même ?

Combien de fois n’ai-je pas fait quelque chose, car j’attendais de ne plus être seule pour le faire ?

 

J’ai longtemps cru que les autres savaient mieux que moi ce dont j’avais besoin et ce qui serait bon pour moi.

J’ai longtemps cru que seule, je n’avais pas de valeur et qu’il fallait être en couple pour avoir une vie réussie.

J’ai longtemps cru qu’il me manquait quelque chose pour être heureuse, et que cela passait forcément par l’autre.

Je n’avais pas d’envie, pas de désir, pas de passion.

Je ne savais pas dans quelle direction aller, ni quoi choisir, je me laissais guider par les autres, par la vie, par mon boulot, par ma famille, par mes amis, par mes conjoints.

Je n’avais pas appris à m’aimer

Je n’avais pas appris à me respecter

Je n’avais pas appris que je pouvais dire non

Je restais coincée dans ces cases trop petites pour moi, car je ne sentais pas que c’était trop étroit pour moi. J’étais devenue insensible à la douleur.

Je rêvais de liberté, et je croyais que cette liberté viendrait de l’extérieur, que quelqu’un d’autre allait me l’apporter, me l’autoriser.

Je sentais un vide en moi, et je pensais que ce vide devait être rempli par un autre.

Je pensais même que l’amour viendrait remplir ce vide.

Alors, j’ai essayé, je me suis accrochée à des hommes. Je pensais qu’ils allaient me sauver, me permettre de me sentir pleine, complète, entière. MOI.

Mais non, chaque fois je retombais et chaque fois je me « désillusionnais ».

Alors je m’en voulais encore un peu plus. Je m’auto-flagellais. J’alimentais sans le savoir le cercle infernal de la victimisation.

J’étais « Caliméro »,

j’étais la mal-aimée, j’étais l’incomprise.

Jusqu’au jour où j’ai compris que tout ce que je me donnais à vivre en tant qu’adulte, je l’avais choisi, d’une manière ou d’une autre, consciemment ou inconsciemment.

Que cela faisait partie de mon histoire, de mon chemin, de mon évolution.

Mais que si je voulais sortir de la victime, il fallait que je sorte de l’attentisme.

il fallait que j’apprenne à me faire confiance pour reprendre les rênes de ma vie.

Cela passait par arrêter de croire tout ce que l’on me disait et comprendre que les autres agissent toujours dans leur propre intérêt d’abord.

Arrêter d’attendre que quelqu’un d’extérieur (le prince charmant) vienne me sauver.

Il n’y avait rien de « manquant » en moi, j’étais juste parfaite, complète et géniale.

Mais comment accueillir cela alors que l’on m’avait toujours fait croire que je n’étais pas assez ceci, trop cela, ou pas encore prête à….

Ma liberté j’ai vraiment commencé à la sentir grandir en moi le jour où j’ai compris qu’il n’y avait rien de manquant en moi.

J’étais complète et le plus beau cadeau que je puisse me faire est d’oser me montrer telle que je suis,

Car ça, c’est vraiment MOI !

 

Si tu connais des femmes à qui ce témoignage pourrait parler, n’hésite pas à leur transmettre !

 

Catherine Oberlé

Psy – Coach – Auteure – Conférencière

Fondatrice de l’Académie du Féminin

Auteure de “Domptez vos peurs et libérez votre féminin”

Révélatrice de talents et développeuse de carrière et de business pour les femmes audacieuses, authentiques et spirituelles.

www.catherine-oberle.com

 

 

 

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